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à 25 noeuds établis, vous sortez ?
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à 25 noeuds établis, vous sortez ?
voilà la météo qui m'est proposée pour cet après-midi :

l'expérience de ces derniers jours démontre que les rafales sont en réalité le vent permanent outre un clapot renforcé à la renverse de marée.
J'ai la faiblesse de reconnaître qu'à 72 ans ma résistance physique est peu compatible avec ce type de vent, alors que mon bateau peut l'encaisser sans problème, ne serait-ce qu'en utilisant le bas étai avec un petit foc endraillé + GV à 1 ou 2 ris.
Moralité, même si mon équipage est un peu plus jeune, nous allons rester à quai ou plus exactement au corps-mort, la navigation devant rester essentiellement de plaisance et non de punition.
Pour vous, qu'en est-il ?
Yema

l'expérience de ces derniers jours démontre que les rafales sont en réalité le vent permanent outre un clapot renforcé à la renverse de marée.

J'ai la faiblesse de reconnaître qu'à 72 ans ma résistance physique est peu compatible avec ce type de vent, alors que mon bateau peut l'encaisser sans problème, ne serait-ce qu'en utilisant le bas étai avec un petit foc endraillé + GV à 1 ou 2 ris.
Moralité, même si mon équipage est un peu plus jeune, nous allons rester à quai ou plus exactement au corps-mort, la navigation devant rester essentiellement de plaisance et non de punition.

Pour vous, qu'en est-il ?

Yema
Yema- Admin
- Messages : 323
Date d'inscription : 12/09/2018
Age : 72
Localisation : 33950
Re: à 25 noeuds établis, vous sortez ?
A priori, la réponse est non, s'agissant, une fois encore, d'une navigation de plaisance.
Toutefois, il est bien difficile, sauf à se remémorer la fable du renard et les raisins, de choisir le temps idéal pour effectuer une sortie, ce qui n'interdit cependant pas de prendre la météo, en dépit de ces aléas.
Pour preuve, aujourd'hui, mon épouse et moi-même sommes sortis avec une arrivée un peu tardive sur le bateau aux environs de 13h30 et ce, sous un soleil que nos élites qualifient de caniculaire.
Ainsi, à peine arrivé au corps-mort, nous sommes équipés de casquettes, lunettes de soleil et crème solaire.
Par ailleurs, et alors que l'anémomètre affichait un vent oscillant entre un et trois nœuds, j'ai néanmoins gréé l'étai largable, sur lequel j'ai frappé un petit foc de 7,50 m² (provenant de mon ancien start) au lieu du génois habituel de 14,50 m².
Nous avons quitté le corps-mort sous grand-voile seule, en direction de Grand Piquey depuis la Vigne.
Le vent s'est ensuite établi au nord-ouest et est progressivement monté jusqu'à 10/13 noeuds.
Ayant réduit à néant les sandwiches que nous avions emportés, nous avons hissé ce petit foc, avant de virer en direction de la passe nord du bassin.
Naviguant alors grand largue, nous avons réglé le cas d'un melon fort goûteux avant un café qui l'était également.
Avec la marée descendante, le bateau a allongé la foulée jusqu'à la jetée du Cap-Ferret, alors que nous étions encadrés (ou plus exactement dépassés) par le bac à voile Escalumade et un canot mixte.
Par la suite, poursuivant notre route vers la passe Nord, le vent a continué sa progression, nous accompagnant ainsi jusqu'à la pointe du Cap-Ferret, nous faisant atteindre la vitesse critique du kelt 620 (longueur de flottaison 5,25 m) et même un peu au-delà, à savoir 5,5 nœuds.
En même temps que le vent, le clapot s'est levé, de telle sorte que, lorsque nous avons viré de bord, nous avons pu goûter la joie des embruns, avant de diminuer légèrement la voilure avec le Cunningham.
Quelques bords quasi carrés plus loin et alors que l'anémomètre du bord affichait régulièrement 25 nœuds apparents, nous avons décidé de prendre un ris, ce dont le bateau nous a immédiatement remercié en réduisant l'angle de gîte, tandis que nous naviguions à 45/50° du vent, à une vitesse comprise entre 4,8 et 5,4 nœuds, naturellement avec un certain degré de gîte.
Au plus fort des rafales, nous avons enregistré 29 nœuds de vent apparent, les surventes imposant bien évidemment de descendre la barre d'écoute voire même de larguer quelques centimètres d'écoute pour soulager le bateau et éviter le départ au lof.
Nous avons tiré ainsi plusieurs bords, entre Arcachon et la côte Nord, avant de regagner le corps-mort où, après avoir dégrée nous avons profité d'un bain bien mérité, préalable à une nuit qui ne manquera pas de nous rappeler à quel point l'avancée en âge se traduit régulièrement par un accroissement de la fatigue, ce qui n'était pas le cas il y a encore quelques années.
Néanmoins, il s'est agi d'une belle navigation que nous ne regrettons pas, même si elle a été un peu dure.
La morale de cette épopée est qu'il ne faut pas partir quant le vent est déjà établi, alors qu'il est peu vraisemblable qu'il survienne un amollissement dans les heures qui viennent: en revanche, quand on y est, il faut s'adapter.
Yema.

Toutefois, il est bien difficile, sauf à se remémorer la fable du renard et les raisins, de choisir le temps idéal pour effectuer une sortie, ce qui n'interdit cependant pas de prendre la météo, en dépit de ces aléas.
Pour preuve, aujourd'hui, mon épouse et moi-même sommes sortis avec une arrivée un peu tardive sur le bateau aux environs de 13h30 et ce, sous un soleil que nos élites qualifient de caniculaire.
Ainsi, à peine arrivé au corps-mort, nous sommes équipés de casquettes, lunettes de soleil et crème solaire.
Par ailleurs, et alors que l'anémomètre affichait un vent oscillant entre un et trois nœuds, j'ai néanmoins gréé l'étai largable, sur lequel j'ai frappé un petit foc de 7,50 m² (provenant de mon ancien start) au lieu du génois habituel de 14,50 m².
Nous avons quitté le corps-mort sous grand-voile seule, en direction de Grand Piquey depuis la Vigne.
Le vent s'est ensuite établi au nord-ouest et est progressivement monté jusqu'à 10/13 noeuds.
Ayant réduit à néant les sandwiches que nous avions emportés, nous avons hissé ce petit foc, avant de virer en direction de la passe nord du bassin.
Naviguant alors grand largue, nous avons réglé le cas d'un melon fort goûteux avant un café qui l'était également.
Avec la marée descendante, le bateau a allongé la foulée jusqu'à la jetée du Cap-Ferret, alors que nous étions encadrés (ou plus exactement dépassés) par le bac à voile Escalumade et un canot mixte.
Par la suite, poursuivant notre route vers la passe Nord, le vent a continué sa progression, nous accompagnant ainsi jusqu'à la pointe du Cap-Ferret, nous faisant atteindre la vitesse critique du kelt 620 (longueur de flottaison 5,25 m) et même un peu au-delà, à savoir 5,5 nœuds.
En même temps que le vent, le clapot s'est levé, de telle sorte que, lorsque nous avons viré de bord, nous avons pu goûter la joie des embruns, avant de diminuer légèrement la voilure avec le Cunningham.
Quelques bords quasi carrés plus loin et alors que l'anémomètre du bord affichait régulièrement 25 nœuds apparents, nous avons décidé de prendre un ris, ce dont le bateau nous a immédiatement remercié en réduisant l'angle de gîte, tandis que nous naviguions à 45/50° du vent, à une vitesse comprise entre 4,8 et 5,4 nœuds, naturellement avec un certain degré de gîte.
Au plus fort des rafales, nous avons enregistré 29 nœuds de vent apparent, les surventes imposant bien évidemment de descendre la barre d'écoute voire même de larguer quelques centimètres d'écoute pour soulager le bateau et éviter le départ au lof.
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