Sécurité : chutes dans le port...

Bonjour à tous,
Début du mois de juillet, régate dominicale, une quinzaine de croiseurs 5.50 à 7m au départ, temps splendide, vent idéal, pas de tracas. Le port compte une centaine de bateaux sur trois pontons. Or ce même jour, si aucun incident n'est à noter durant la régate, TROIS personnes sont tombées à l'eau depuis les pontons, en manœuvrant, en embarquant ou débarquant, à trois moments et depuis trois bateaux différents. Les trois sont des sportifs aguerris, entrainés, vigilants. L'un d'entre eux est parti avec les pompiers : luxation de l'épaule dans la chute, après avoir marché sur un cordage ... qui roule sous les pieds, sur un micro "compétition" sans cale-pieds sur le liston. Le blessé et les deux autres ont été aidés pour remonter sur le ponton (oui, c'est vraiment haut depuis la surface !). Aucun ne portait de gilet de sauvetage ni d'aide à la flotaison. Que se serait-il passé si ils avaient été seuls, au mois de mai par exemple, avec l'eau ... un "peu plus fraîche" ? Je navigue moi-même en semaine, en solitaire et il n'est pas rare que je ne croise personne sur les pontons... Bien entendu, comme les copains, je n'enfile le gilet qu'au moment de larguer les amarres et je le dépose dès l'arrivée au port...
En discutant ensuite, tous s'accordent à dire qu'en navigation, d'abord on porte le gilet obligatoire en régate et puis on se tient toujours (barre, écoute, filière... etc) "une main pour soi une main pour le bateau" et les chutes sont rarissimes.
Au ponton on est nettement moins vigilant, non ?
Qu'en pensez-vous ? Portez-vous le gilet au port ?

Portez-vous le gilet au port ?
Objectivement, non.
À défaut, nous serons submergés par le principe de précaution.
À tout moment, dans les actes de la vie quotidienne, nous pouvons nous blesser, ce qui arrive à certains d'entre nous et ce qui est évité par les autres, témoignant d'une attention un peu plus soutenue.
le Dockside dont la semelle est cuite et humide, ne garantit pas une excellente tenue de route sur les revêtements de pontons, l'une de mes amies s'étant même cassée le coude, à l'occasion d'un ripage malencontreux. Or, à part une vigilance soutenue, il n'existe aucun autre moyen propres à prévenir ce genre de mésaventure.
J'ai fait une chute extrêmement douloureuse, il y a une vingtaine d'années, sur les trottoirs du centre-ville de Bordeaux, relookés par les urbanistes, qui avait cru opportun de créer des dénivelés d'à peine 5 cm entre le trottoir lui-même et la voie à usage mixte (tramway, véhicules de livraison, cyclistes et autres trottinettes…) : En l'absence d'indication visuelle, ce dénivelé n'est pas perceptible, surtout en regardant les vitrines, sachant toutefois que peu de piétons se sont fusillés la cheville gauche.
Quant aux manœuvres d'embarquement et de débarquement, elles se doivent d'être accomplies avec une toute particulière vigilance et ce, sans précipitation ni forfanterie. Bien évidemment, il ne s'agit là que de la théorie.
Yema.