Derniers sujets
Le surpattage ne doit plus être de notre âge
Page 1 sur 1
Le surpattage ne doit plus être de notre âge
à tous les non-régatiers ayant affublé leur navire d'un enrouleur FACNOR,
Beaucoup d'entre nous ont connu le désagrément de constater le surpattage du tambour d'enrouleur, précisément au moment où il fallait enrouler pour faire face à la survente.
À la réflexion, je suis peut-être le seul mais j'ai néanmoins trouvé cela très désagréable.
J'y ai repensé cet après-midi en me promenant sur le port de la Vigne (LÈGE-CAP FERRET), au point d'avoir été tenté de prendre des photographies permettant de distinguer les skippers avisés des autres (cf. sketch des Inconnus sur le bon chasseur).





En effet, la tentation est grande de croire que le bout de l'enrouleur ne pourra pas sortir de l'espace compris entre les joues/arceaux et le dessus du tambour, compte tenu du fait que l'espace disponible est en principe inférieur au diamètre du bout : un tel raisonnement ne tient délibérément pas compte de la tension exercée par le vent sur le génois mais également sur le tambour de l'enrouleur, tension provoquant d'évidentes déformations.
Or, c'est précisément la raison pour laquelle le bout malicieux choisit toujours le plus mauvais moment pour s'échapper du tambour et s'enrouler à loisir, non plus autour du tambour lui-même mais bien au contraire autour du raccord de la gaine de l'enrouleur sur le tambour, rendant impossible, sans intervention manuelle, délicate et même peu agréable en cas de vent et de clapot, le rétablissement de la situation.
La solution est donc bien de faire passer le bout à l'intérieur des joues/arceaux inox, rendant ainsi impossible toute échappatoire à ce satané bout.
Pour une meilleure compréhension :




Enfin, de façon à être parfaitement opérationnel, ne pas oublier le sens de montage du curseur émerillon, tant l'enroulement du génois, en cas de montage dans le bon sens, en est facilité, compte non tenu du soulagement de l'étai lui-même lequel ne sera pas inexorablement détoronné.

Au demeurant, les mêmes principes s'appliquent pour les autres enrouleurs, ainsi que je m'en souviens pour avoir malmené un enrouleur Goïot, en ayant commis toutes les bévues ci-dessus décrites.
En espérant que cette note serve à quelques-uns d'entre nous.
Bonne navigation à tous.
Yema.
Beaucoup d'entre nous ont connu le désagrément de constater le surpattage du tambour d'enrouleur, précisément au moment où il fallait enrouler pour faire face à la survente.
À la réflexion, je suis peut-être le seul mais j'ai néanmoins trouvé cela très désagréable.
J'y ai repensé cet après-midi en me promenant sur le port de la Vigne (LÈGE-CAP FERRET), au point d'avoir été tenté de prendre des photographies permettant de distinguer les skippers avisés des autres (cf. sketch des Inconnus sur le bon chasseur).

- Les candidats exposés à coup sûr à un surpattage, susceptible de provoquer des dissensions à bord et peut-être plus, selon le temps et la mer :





- les intuitifs et/ou ceux qui ont appris les leçons de l'expérience
En effet, la tentation est grande de croire que le bout de l'enrouleur ne pourra pas sortir de l'espace compris entre les joues/arceaux et le dessus du tambour, compte tenu du fait que l'espace disponible est en principe inférieur au diamètre du bout : un tel raisonnement ne tient délibérément pas compte de la tension exercée par le vent sur le génois mais également sur le tambour de l'enrouleur, tension provoquant d'évidentes déformations.
Or, c'est précisément la raison pour laquelle le bout malicieux choisit toujours le plus mauvais moment pour s'échapper du tambour et s'enrouler à loisir, non plus autour du tambour lui-même mais bien au contraire autour du raccord de la gaine de l'enrouleur sur le tambour, rendant impossible, sans intervention manuelle, délicate et même peu agréable en cas de vent et de clapot, le rétablissement de la situation.
La solution est donc bien de faire passer le bout à l'intérieur des joues/arceaux inox, rendant ainsi impossible toute échappatoire à ce satané bout.
Pour une meilleure compréhension :




Enfin, de façon à être parfaitement opérationnel, ne pas oublier le sens de montage du curseur émerillon, tant l'enroulement du génois, en cas de montage dans le bon sens, en est facilité, compte non tenu du soulagement de l'étai lui-même lequel ne sera pas inexorablement détoronné.

Au demeurant, les mêmes principes s'appliquent pour les autres enrouleurs, ainsi que je m'en souviens pour avoir malmené un enrouleur Goïot, en ayant commis toutes les bévues ci-dessus décrites.
En espérant que cette note serve à quelques-uns d'entre nous.

Bonne navigation à tous.
Yema.

Yema- Admin
- Messages : 329
Date d'inscription : 12/09/2018
Age : 73
Localisation : 33950
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
» safran occasion
» Stratification du safran du Bahia 22.
» Starrt en vente
» Nettoyage des chandeliers
» Souvenirs des années 76 et 77: 1 godille à l'ancienne
» Safran BAHIA BRIO
» nouveau sur le forum: Didier
» Quel est votre emplacement pour installer la VHF fixe?